Après le Val andré 1993 où la pluie et le vent avaient contribué au mythe d'un climat breton où on ne voit jamais le soleil, Saint-Quay Portrieux vient à point nommé pour revigorer l'image de ma région auprès des fireballistes sceptiques (si, si, il y en a).
(excusez mais ce n'est pas parce que je suis enseignant que je mets ces notes... Je suis instit en maternelle et je ne mets pas de notes)
Nous avions deux maisons gratuites où loger à 10 et 15 kms (parents et beaux-parents) et pourtant nous avions choisi de camper .
Le bulletin nous avait orienté vers le camping Bellevue qui porte bien son nom.
Petite deception certains concurrents se sont vus refuser l'accès car le camping était soi-disant complet ce qui était faux (en fait le camping voulait etre sûr d'accueillir les campeurs qui arriveraient dans la semaine pour un séjour plus long (dis président, pourquoi le national ne dure pas 15 jours?)).
Au national un vrai concurrent doit camper d'ailleurs je propose qu'on instaure un système de classement spécial pour les campeurs. En angleterre ils donnent bien le prix de la persévérance (cf article de l'année dernière) pourquoi en France ne donneraient-ils pas le prix des campeurs.
Il faut noter que l'organisation a innové en instaurant le prix du premier préinscrit (qui manque de chance n'a pas pu courir bras dans le plâtre ).
Morale : ne vous inscrivez pas trop tôt si vous voulez arriver en forme au championnat (voir Fred Cordelle et Jean-luc Baradat pour référence). Cet équipage de vrais faux brestois ( je devrais dire belgo-polonais ) a dû se constituer et s''inscrire dans les derniers.
En tout cas l'année prochaine en vendée les places de camping seront sans doute encore plus rares ;
Si vous ne visez pas la première place pensez à réserver très tôt .La présentation faite par les membres du club nautique de notre dame des monts lors de l'AG était aussi une nouveauté à remarquer et à apprécier.
Le plan d'eau était super mais déroutant
Sur la ligne d'arrivée on cause une scène de ménage (c'est de ma faute j'ai fait peur à la barreuse du 14347 je dirais pas son nom)
Idem mais sans scène de ménage à l'arrivée (à noter que le comité de course a eu la bonne idée d'examiner les prévisions metéo et d'en faire courir deux le même jour dans ce type de temps alors que ce n'était pas prévu au départ).
Le comité de course a eu la bonne idée de ne pas vouloir faire courir la 4ème manche qui était prévue (on a attendu moins d'une demi-heure après l'arrivée de la première et ils ont pris la sage décision d'annuler et de nous remorquer...)
Là je décris un peu l'ambiance au départ de la plage (à ce moment le vent soufflait à 4 voire plus). Discussion avec ma barreuse qui barre seulement depuis cette année.
- Il y beaucoup de vent tu ne trouves pas ?.
- ....
Résultat : Je me retrouve à la barre.
Sur la ligne de départ le vent avait faibli mais trop tard pour échanger la culotte de trapèze
Pendant la manche alors que nous étions dans les 25 le spi est resté coincé à la fin d'un deuxième largue résultat 15 places de perdues et un constat à l'arrivée : je n'avais pas fait mieux que ma barreuse dans les autres manches (Anne Katell doit être contente: depuis le temps qu'elle réclame une répartition femme à la barre conjoint équipier sous prétexte que leurs femmes sont plus légères). Est ce que moi je demande ça à notre président!!!
Dans les 5 minutes le vent remonte à force 4+ puis 5 pendant la manche
On a dessalé mais ma barreuse a passé l'épreuve : tous les largues sous spi sauf le dernier et c'est de ma faute le bras est passé sous le bateau pendant l'empannage !.
Départ un peu mouvementé : on a failli mélanger des peintures roses puis on s'est livré à un combat acharné entre fireballistes locaux. Le barreur du 14347 a perdu un peu les pédales sur la ligne d'arrivée à la grande joie de son équipière ex-barreuse (voir manche1) qui elle ne râle pas. A cette occasion la barre a encore changé de mains...
Le soir remise des prix traditionnelle avec bain forcé aux vainqueurs (mes enfants qui avaient presque été traumatisés en assistant à ce cérémonial à Cazaux en ont été cette année des spectateurs attentifs )... Plus rien ne les émeut...
Le mot de la fin est pour notre baby-sitter (15 ans) qui nous accompagnait : "Il ya des gars biens chez les fireballistes, mieux que ceux de mon bahut (note je suppose savoir où est ce specimen n'est ce pas 14XXX?)"
Au fait Jean-François une baby-sitter c'est une bonne idée...? (note cette phrase n'a rien à voir avec la note précédente !)
A l'année prochaine avec encore des baby sitters
Alain Botrel