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BALL_RED_MID2.gif (1113 octets) La Grand-Voile

Le volume d'une voile est obtenu en jouant sur deux paramères : les pinces et le rond de guindant (figure 1).

Les pinces désignent la coubure donnée par le voilier aux bords des panneaux de tissu avant leur assemblage : plus une pince est prononcée, plus le volume est important.


Figure 1

Le rond de guindant désigne la quantité de tissu en avant de l'axe point d'amure-point de drisse. La quantité de rond sur une GV est étroitement liée aux carctéristiques de cintrage du mât pour lequel elle est destinée. De manière générale, le rond correspond à peu près au cintre maximum du mât, d'où l'importance de choisir l'un par rapport à l'autre.

Une GV coupée pour un Proctor Stratus (assez souple en longitudinal) aura un rond plus important que la même GV detinée à un Proctor D ou Epsilon (assez raide en longitudinal).

Contrairement au volume donné par les pinces qui est relativement figé une fois la voile assemblée, le volume donné par le rond de guindant peut être substantiellement modifié en navigation par l'intermédiaire du cintrage longitudinal du mât. En effet, plus le mât cintre et plus le volume diminue; à l'inverse, plus le mât est droit et plus le volume est important. (figure 2)

Or, la puissance développée par une voile est étroitement liée à son volume.


Figure 2

D'où l'intérêt de jouer sur le cintre du mât pour adapter le volume de la GV en fonction des différentes forces de vent et conditions de mer, et surtout de la nécessité de bien maîtriser les paramètres qui agissent sur celui-ci afin de tirer le maximum de son gréement.

Examinons donc les paramètres qui agissent sur le cintre latéral et longitudinal du mât.


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